Ce ne serait pas plus facile de lâcher ça ?
Ah sur le papier, comme c’est facile à lire. Et pourtant, combien de difficultés pour Lâcher, pour Lâcher prise avec notre passé.
On a du mal à sortir du schéma de plainte, de ressentiment, de victimisation. Parler du passé, le ressasser, s’en servir comme d’un bouclier, voici ce que l’on sait faire, comme si on voulait rester fidèle à une partie de soi, très lointaine, très profonde et surtout, la souffrance c’est le connu, ce sont les vêtements de base, alors ce n’est pas évident de se déshabiller pour enfiler de nouveaux habits.
Et pourtant, faites le compte de tous ces petits clins d’œil de la vie qui vous envoient des messages de bonheur, d’empathie, de bien- être. Des rencontres improbables, des textes qui nous interpellent, un livre que l’on choisit « par hasard », une chanson dont les paroles nous font vibrer.
Tellement de signes pour commencer à marcher sur une autre voie, celle de la paix, de la confiance.
Chacun a le choix, chacun va à son rythme. Lâcher ce gros fardeau demande aussi du courage, de la persévérance, de l’engagement. On doute tellement de notre capacité à changer nos habitudes comportementales…
C’est important de se dire que le vide que va générer le lâcher de ce gros fardeau sera rempli par de la douceur, de l’amour. On a tout à y gagner !
Avancer petit à petit, le cœur ouvert à ce qui se présente, avec une immense confiance et au présent. C’est ainsi que les fardeaux vont de moins en moins peser jusqu’à se diluer.